Depuis de nombreuses années, la soie d’araignée fascine les chercheurs pour ses caractéristiques exceptionnelles qui pourraient être adaptées à la création des fils de suture de demain. C’est pourquoi il nous a semblé nécessaire d’y trouver une source d’inspiration. Déjà, des siècles avant notre ère, les Grecs utilisaient la soie pour coudre leurs blessures tandis que les Egyptiens en faisaient un désinfectant. Le fil d’araignée présente tout d’abord une résistance et une solidité incroyables : il est plus solide que le nylon et 5 fois plus résistant que l’acier, tout en étant 6 fois moins dense. Aussi souple que le caoutchouc, il permet une meilleure précision lors du déroulement de l’opération. Son élasticité procure un avantage non négligeable. La soie possède également une importante mémoire de forme. Elle a donc tendance à faire des nœuds spontanément. Les propriétés antiseptiques de la soie ne sont, de surcroît, non négligeables pour un fil de suture, lui apportant un atout considérable pour l’élimination des risques d’infections. Biodégradable, elle est donc résorbable et ne laisse pas de trace. Enfin, le fil d’araignée est biocompatible avec l’organisme humain : il n’engendre ni rejet ni inflammation. C’est pour toutes ces raisons que la soie d’araignée est promue à un brillant avenir pour intégrer les plus hautes gammes de fils de suture et permettre au patient les meilleurs soins…