La soie d'araignée pourrait-elle se révéler utile dans le domaine médical ?
« Va prendre tes leçons dans la nature, c’est là qu'est notre futur » (Léonard de Vinci)
Cette technique est loin d’être au point, et à ce stade fait plus office d'idée que de réel projet. De nombreux points rendant l'avenir du fil d'araignée dans les prothèses ligamentaires compromis. Tout d'abord, un problème classique de coût et d'étique de la production, et ce quelque soit la technique de production. De plus le fil d'araignée présente une élasticité pouvant atteindre 35 %. Les tendons et ligaments doivent être extrêmement rigides (avec une élasticité ne dépassant pas 8 % en général) s'il veulent assurer la cohésion des mouvements. Ce point technique est très difficile à résoudre malgré le génie génétique actuel consistant à en modifier sa composition.
De nos jours, les techniques actuelles d’auto greffes ou de cellules souches sont extrêmement efficaces. Les recherches concernant la soie ne sont donc pas prioritaires.
Le fil d'araignée, une fois synthétisé, peut à première vue être une bonne alternative à des matériaux servant de prothèses ligamentaires. Tout d'abord, c'est l'aspect fibreux du fil qui joue en sa faveur. La transformation en prothèse ligamentaire (qui doivent être sous forme de fibres) pourrait se trouver facilitée. La prothèse ligamentaire doit être très solide et rigide, comme la soie. Enfin le fil d'araignée est biocompatible, une qualité indispensable pour une prothèse qui intervient à l'intérieur du système musculaire.